jeudi, janvier 04, 2007

Fearless Forecast 2007 (N'ayons pas peur des mots)


Bonne année! Il existe une tradition, chez les analystes des marchés américains, qui consiste à se mouiller un peu en donnant ses prévisions sur ce que nous réserve l'année à venir. Nous, on a aucune idée, parce qu'on est trop occupés à gérer le quotidien pour penser à demain... du moins en ces termes. Alors on vous livre tel quel (sorry pour l'angliche) les 10 prédictions des grands gourous de Ziff Davis:
Prédiction No. 1: Google devient méchant!

Lisez la suite, vite!

The year in preview: Google goes evil; Mixed source rules; Microsoft buys Yahoo by ZDNet's Larry Dignan -- Wondering how 2007 will turn out? Look no more. Here are a few fearless predictions to ponder. 1. Google goes evil. OK, well maybe not totally evil. But this is the year the perception of Google changes. In its 2004 IPO prospectus Google said: Don’t be evil. We believe strongly that in the long term, [...]

jeudi, novembre 16, 2006

Comment convaincre les kids de se faire tuer...

Tu aimes les jeux video?

Les "shoot'em all" à la "Doom"?

Alors entre dans l'US Air Force!
www.dosomethingamazing.com

C'est à peu près le concept marketing appliqué par les forces aériennes US pour recruter.
A l'heure où W. est empêtré jusqu'au cou dans ce que l'on peut, nous européens, appeler sans autre le bourbier irakien, les militaires eux ne se laissent pas abattrent (désolé pour ce jeu de mots vaseu mais involontaire) et tentent d'attirer de la chaire à canon en faisant croire que la guerre est un jeu!
C'est un peu dégueu comme concept marketing, à la limite de la tromperie, mais il faut reconnaître que c'est bien foutu, c'en est d'autant plus écoeurant d'ailleurs!
Bref, pensez y quand vous ferez vos achats de Noël en passant par le rayon jeu vidéo!
Désolé d'avoir cassé l'ambiance!

mercredi, novembre 15, 2006

BNP Pari(bien)bas


Sur le web, il existe des conventions, plus ou moins pertinentes et plus ou moins respectées, qui, quoi qu'on en dise, ont leur utilité.
Par exemple, certaines de ces règles (dites de Web usability) tendent à faire en sorte que le lien de confiance entre l'internaute et l'éditeur soit, premièrement instauré, puis maintenu du jusqu'à la fin de la visite.
Cette notion de confiance, particulièrement importante pour les site marchands, bancaires ou institutionnels, est notamment véhiculée sur un site par une athmosphère graphique "professionnel" en rapport avec l'activité de l'éditeur et une navigation claire et sécurisante.
Ce principe, pour rigide qu'il ait l'air, n'empèche pas l'audace ou l'innovation, pour autant que l'on garde toujours en tête le "message" que l'on veut transmettre aux internautes ou dans un jargon un peu barbare, la "user experience".
Voilà pour le petit rappel sur la Web usability, maintenant on peut commencer à se marrer!

Vous l'aurez compris en lisant le titre de ce texte, notre cible est aujourd'hui la banque BNP Paribas.
Vous cherchez une banque, pour lui confier vos quelques sous dûrement gagné, vous recherchez donc fiabilité, sécurité et transparence.
C'est à ce moment là que vous vous connectez sur paribas.fr et .... c'est le feu d'artifice. Vous pensiez arriver dans une banque, vous êtes chez toys`r`us, des petits personnage de toute les couleurs qui tournent, des machins qui clignotent etc...
Lors de ma visite (je suppose que cela change régulièrement) le "produit à l'affiche" était "terceo" (un jour il faudra que l'on parle de ces noms idiots), j'ai cru que j'avais atterri chez Afflelou!
En-dessous, une bannière qui ressemble à une pub pour du contenu mobile porno, style "clara morgane sur ton portable!" avec l'inscription "funny mobile" clignotant fièrement!
Bravo, ça c'est de la diversification!
Et que dire de la nav!?! On dirait un mauvais OS commerce en pire!
Il y a tellement de truc dans tous les sens, des images, du texte trop petit, bref un merdier indéchifrable que ça fout le vertige.
Alors vous me direz, oui mais c'est pour les jeunes.
Et alors, les jeunes aussi ont besoin de faire confiance à l'institution qui va garder leur pognon.
Or là, quand on parle de lien de confiance, je vous laisse décider...
A titre de comparaison, voilà ce qui se fait dans la branche:
Classique, Société Géniale
Plus agressif commercialement, LCL
Le banquier Suisse UBS

lundi, novembre 13, 2006

Antivir

Vous n'allez pas le croire, des publicitaires suisses se sont lancés dans le viral...

Allez , j'déconne. Ils se sont juste "un peu inspirés" d'une campagne qui a fait un tabac en France et sur le Net, mais sans le teasing, et surtout sans aucune espèce d'imagination. De la soupe, réchauffée.



Le plus triste, c'est que pour nous faire mentir, ça va surement marcher en Suisse primitive.

Comlaborama tient à féliciter ici tout spécialement l'agence The Gate qui a mis au point ce concept ultra-novateur (le copié-collé de campagne), et on vous laisse découvrir le dossier de presse qui montre bien comment ils ont dû se creuser la tête pour nous pondre un pareil plagiat.

Sérieusement, de qui se moque-t'on?

La réclame

Les recettes publicitaires, c'est comme les casseroles: c'est avec les vielles qu'on fait la meilleure soupe. A ce titre, la Suisse est un Eldorado pour publicitaires à court d'idées où l'on considère les gens comme de parfaits abrutis.

En fait, on utilise la bonne vielle recette de la "réclame", la pub comme pouvaient la comprendre nos grand-mères. Le message est généralement aussi inspiré que "Achetez ce produit, parce qu'il est bien."
Quel argument! Fantastique, voyez vous-même:


La nana en question a été Miss Suisse il y a vingt ans, et apparemment certains ne s'en sont pas remis. Elle est jolie, certes, mais quand elle nous décrit comment on lui a fait ses lunettes, on croit rêver. Même si le public visé est le 3eme age, 'faut pas déconner, la musique d'ascenseur en fond sonore, c'est pathétique.
La publicité de grand-papa, ça commence à bien faire, on doit quand même un peu de respect à nos aînés.

Et pour subtilement alimenter le Buzz, on vous propose même le Making Of. Tellement excitant.

Au fait, on salue au passage l'agence Unigraf à qui l'on doit ce "Retour vers le futur" publicitaire. Comme ils l'expliquent eux mêmes, ces créateurs géniaux ont su "travers[er] les révolutions successives de la technologie et des nouveaux médias".
Et dire que nous, au Lab' on est restés justement complètement empêtrés dans les nouveaux médias...

La campagne en video

Il y a quelques mois, les politiciens français savaient à peine ce qu'était Internet (sauf Jospin qui, lors d'une interview, avait déclaré en substance que c'était son gouvernement qui avait inventé le Web, ...toujours modeste... entre ça et le "mulot"...).
Puis ils ont découvert les blogs, ah... le blog c'est bien, ça fait jeune, ça fait moderne, vive la fée électricité et ses merveilles!
Mais depuis que Google a déboursé 1.6 milliards, ils ont découvert Youtube (avant ils pensaient que c'était un site gay) et les joies de la délation vidéo anonyme, les coups bas en stéréo, etc...
Cette semaine, c'est Mme Royal qui en fait les frais. En fait ce qu'elle dit n'est pas si bête, mais pendant une campagne ça fait désordre de se mettre à dos 30'000 militants et des poussières.
C'est pas que l'on soit particulièrement fan de Ségo, au contraire, mais franchement on préférait quand la politique se faisait au grand jour, en confrontant des idées.
Ce n'est pas tant le fait d'utiliser des moyens comme Youtube qui est gènant, mais plutôt de le faire sous couvert de l'anonymat.
En terme marketing, ça fait un peu pleutre.
En fait c'est du guérilla marketing basé sur la délation et ça c'est pas bon pour une image de marque, il faudrait pas qu'il y ait des fuites.
Allez les enfants, postez plutôt des vidéo de DSK qui fait des blagues, de Fabius le révolutionnaire au salon des antiquaires ou de Sarko qui lave sa voiture.
Bref faites nous rire au lieu de monopoliser la bande passante avec vos coups bas à deux Euros.

vendredi, novembre 10, 2006

Déjà Noël ? En tous cas ça clignote ...


Les Echos, vous connaissez?
Bien sûr, c'est le quotidien financier le plus connu en France.
Contrairement au Petit Echo de la Forêt dont la qualité éditoriale a beaucoup baissé depuis que Maître Hibou s'est barré.
Depuis longtemps, les Echos ont misé énormément sur le Web, et la version online existe maintenant depuis belle lurette.
Ils se sont tellement penché sur la question qu'ils en sont même arrivé à la conclusion que, malgré la gratuité qui règne sur Internet, l'accès aux Echos.fr serait payant.
Courageux et pas bête, arguant que la valeur ajoutée du contenu suffirait à convaincre les lecteur de lâcher quelques Euros pour avoir accès à un information de qualité.
Bref une réflexion de fond que peu d'éditeurs sur Internet ont eue, mais la question qui nous turlupine n'est pas là.
Non, la question est la suivante:
Pourquoi ces gens (aux Echos), qui ont visiblement une bonne vision du médium et du marché en général ont adopté une politique de diffusion publicitaire aussi intrusive.
Franchement, si vous vous connectez le jour où ils ont vendu un habillage de page, c'est le salon du Flash!
Ca clignote et ça bouge dans tous les sens, un vrai sapin de Noël dans la tempête!
On dirait qu'il essaient de tirer un maximum de cash de chaque deal publicitaire, comme si c'était le dernier avant le crash de leur serveur.
C'est à un tel point que certain jour, on pourrait utiliser des captures d'écran des Echos.fr pour montrer à quel point la pub sur Internet est intrusive, contre productive et inutile.
Franchement les gars, débranchez le sapin, sapin, sapin, pin, pin, pin, pin, pin, in, in

jeudi, novembre 09, 2006

Je me rappelle de Dreamweaver...

L'autre jour, on parlait comme ça, au Lab' d'AJAX (pas la lessive ammoniacale, donc) et je m'disais: "les jours des agences web sont comptés". Eh bien, en fait, je pense après coup que pour ceux qui ont des idées, ça pourra aller, ils pourront toujours les vendre. Pour ceux qui se contentent d'exécuter et de facturer (soit: le 99% des agences qui nous prennent pour des demeurés), eh bien pour eux, c'est fini.
Ils sont cuits. Et leur designs pourris et leurs factures aussi.
"Mais!" Me direz-vous... "Ce n'est pas à la portée de tout le monde ces applications, Môssieur!"
Ben si, ça l'est, justement.


Et pour ceux qui ne sauraient pas utiliser un clavier, ils pourront aussi faire leur leur site en deux minutes. Il faut être un peu patient, pour l'instant on arrive même pas à imaginer tout ce que l'on pourra faire avec un ordinateur, une connexion réseau... et pas de clavier!

...et certains osent encore discuter la légitimité du "web 2.0" (j'te jure!)

PS: Votre site sur un coin de table, en 2 minutes, et gratos, c'est ici!
PPS: Mais c'est comme dans toutes les bonnes boîtes, on en rentre pas comme ça, il y a une file d'attente.

Blablablog à la radio


Ce matin sur France Inter à 06h46 (eh oui c'est tôt) j'ai écouté la chronique d'Isabelle Monrozier, AlloCvousCmoi.
La question du jour était (c'est le principe de la chronique en question, un/e auditeur/trice pose une question et obtient une réponse d'un professionnel) en substance celle-ci:
"j'ai un gîte rural à la Réunion, et je souhaite avoir un site Web pour promouvoir mon gîte et parler de la réunion, est-ce que c'est mieux de faire un blog ou un site Internet?"
Réponse du grand professionnel, en l'occurrence M. Tanguy Regnault (peut-être roule-t-il en Peugneot) de "l'agence Internet Sisméo", en substance:
"fais un blog Madame, c'est moins cher" sic...
Alors là , franchement, je sais pas vous, mais moi un grand professionnel comme ça ça me laisse pantois.
Sisméo a sans doute trop de client et souhaite un peu ternir son image,... ça doit être ça.
Comment peut-on passer à côté des différence entre un site Web et un blog (qui n'est rien d'autre qu'un type de site bien particulier).
En effet un blog sert à faire part aux internautes de ses impressions sur des sujet variés, à la manière d'un journal (plus ou moins intime).
Certes, un blog peut intégrer un certain nombre de fonctionnalités, mais je doute qu'il permette de gérer efficacement et de façon autonome des réservations, une facturation, bref tous les "détails" qui feront que le gîte en question ne sera pas "over booké" ou vide pendant les fêtes et que les clients auront bien versés leur acompte.
En bref, chaque situation appelle une réponse adaptée.
En l'occurrence, un site de quelques pages, mais intégrant les fonctionnalités propre à un site de réservation online ainsi que du contenu sur l'île et ses mystères me paraît un investissement judicieux pour cette charmante dame qui lance son gîte à la Réunion.
Quant à Google Adwords (qui permet non pas d'acheter des mots clés, mais des clicks sur votre annonce en enchérissant sur certains mots clés), c'est effectivement à ce niveau un moyen permettant de communiquer en maîtrisant totalement ses coûts, mais sur les mots les plus populaire, petit budget rime souvent avec coup d'épée dans l'eau.
Au fait allez voir le blog de Sisméo!

mercredi, novembre 08, 2006

La belle paire (de double)

Quand on vous parlait de championne qui vend des lave-vaisselles, avouons le, c'est à elle qu'on pensait.
Que Martina Hingis soit une grande championne nul doute.
Qu'elle soit photogénique, ça se discute, le photographe y est pour beaucoup quand la photo est réussie.
Mais là..., là....
C'est le créatif, le styliste (surtout le styliste) et le photographe qu'il faut interner!
Passons sur le créatif qui s'est creusé le ciboulot pendant des mois pour vendre à ces pauvres fabricants d'électroménager un concept complètement dépassé. D'ailleurs, Publicis Suisse, l'agence responsable de cette catastrophe n'a pas l'air d'en être fière, car cette campagne est introuvable sur son site. Et ce malgré le fait qu'elle soit nominée comme meilleure pub suisse de l'année!!!!
Ahh... la reconnaissance de ses pairs, c'est quelque chose.
Quant au styliste, ce type ou cette femme est un/une malade!
On dirait que Martina porte ses habits sales...
On dirait qu'elle s'est lissé la permanente avec une motte de beurre...
Et encore le visuel reproduit ici n'est pas le pire, celui où Martina est assise sur la machine, laissant voir un pantalon de jogging en nylon pas très net et des chaussures (de ville bien sûr , pour être certain de ne pas être raccord avec la tenue sportive d'occasion) récupérées dans une benne à ordure.
Avec tout ça, le photographe avait vraiment trop de boulot pour rattraper le coup, ne nous acharnons pas.
Bon allez Martina courage, tu as repris le tennis, tu n'auras peut-être pas besoin de renouveller ton contrat avec Zug.

Du viral en Carton

Dans le style viral-à-deux-balles: la machine à ...


Hé oui, la machine à plier les t-shirts. C'est con, et on savait déjà comment plier des t-shirts. Mais sauf que là, c'est un bon vieux bricolage et c'est sponsorisé. On ne connaît pas le montant du deal à l'heure où nous mettons cet article sous presse, mais n'empêche que ça marche drôlement bien! Et que c'est vachement regardé.

En quoi ça va consister...


ComLabOrama va tenter de faire le tour des absurdités et des coups de génie publicitaires sur le Web ou ailleurs.
Comment se fait-il qu'on nous prenne encore pour des abrutis au point de penser qu'un champion (ou une championne) mal fagoté va nous faire acheter un lave-vaisselle ou un yahourt parce qu'il est assis dessus (le lave-vaiselle) ou qu'il le bouffe en s'en foutant partout (le yahourt)?
Comment se fait-t-il aussi que certains croient encore qu'il suffit d'écrire son nom sur le Net avec des caractères qui clignotent et une photo d'un palmier pour faire du e-commerce et vendre n'importe quoi!
Nous n'aurons sûrement pas la réponse à toutes ces questions, mais on risque de bien se marrer!
A bientôt!

© 1972 - 2006 ComLabOrama Ltd.

Dernier avertissement : Ce blog, les éléments qui le composent et tout le reste ont été largement inspirés de faits réels ou soigneusement pompés sur le Net comme l'essentiel de ce qui compose les blogs, d'ailleurs.
Mais sauf que: Tout contrevenant au principe obscur de la propriété intellectuelle et au droit international en vigueur s'expose à des sanctions terribles, et certainement à une course-poursuite endiablée dans les rues de San Francisco. (et en plus, on lâche les chiens.)